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l'empire du milieu de rien
6 septembre 2008

SARKO : CASSE TOI PAUV'CON,la suite

JUSTICE

     
Poursuivi pour un "Casse-toi pov'con" adressé à Sarkozy

NOUVELOBS.COM | 05.09.2008 | 19:11

Un Mayennais militant proche des mouvements altermondialistes avait brandi au passage de la voiture du président français une affichette sur laquelle était écrite "Casse-toi pov'con". Il est poursuivi pour "offense au chef de l'Etat".

Nicolas Sarkozy (Le Parisien)

Nicolas Sarkozy (Le Parisien)

Un Mayennais qui avait brandi le 28 août une affichette en carton portant l'inscription "Casse-toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy en visite à Laval est poursuivi pour "offense au chef de l'Etat", a-t-on appris, vendredi 5 septembre, de source judiciaire.
Il doit comparaître le 23 octobre devant le tribunal correctionnel de Laval, a indiqué à l'AFP le procureur de la République, Alex Perrin. Pour ce délit, l'ancien travailleur social de 56 ans, aujourd'hui sans emploi, encourt une peine d'amende, a-t-on précisé de même source.
Dans un courrier au site internet Rue89, qui a révélé l'affaire, ce militant proche des mouvements altermondialistes explique avoir été interpellé par deux policiers en civil alors qu'il était juché sur son vélo sur le côté d'un boulevard où la voiture présidentielle s'apprêtait à passer.
Selon lui, alors qu'on lui tenait les bras pour l'immobiliser, il a réussi à brandir sa pancarte, qu'il avait sous ses vêtements, à l'approche de la limousine.

"Je ne suis pas un voyou"

"Tout cela est démesuré. Je ne suis pas un voyou, je suis un militant", a-t-il déclaré à l'AFP.
Pour sa défense, il affirme que l'inscription ne visait pas Nicolas Sarkozy. "Le message était adressé à celui qui voulait bien le prendre pour lui...", a-t-il expliqué, en ajoutant que le président "lui, s'autorise bien ce genre de discours".
Sur une vidéo largement diffusée sur internet, on pouvait voir Nicolas Sarkozy avoir un échange d'invectives, lors du salon de l'agriculture en février, avec un visiteur qui lui avait lancé "ah non touche moi pas" en refusant de lui serrer la main. Le chef de l'Etat lui avait répondu : "Casse-toi alors pauvre con". (avec AFP)

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